1 - Définition
Définition de la maintenance selon l’AFNOR par la norme NF EN 13306 (avril 2001) : Ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de management durant le cycle de vie d’un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise. Bien maintenir, c’est assurer l’ensemble de ces opérations au coût optimal.
Maintenir c'est donc effectuer des opérations qui permettent de conserver le potentiel du matériel pour assurer la continuité et la qualité de la production
2 - Pourquoi la maintenance?
La maintenance est l’une des trois fonctions techniques de l’entreprise, entre le bureau d’études et la production.
Longtemps considérée comme une source de coût et se limitant souvent à l’entretien du matériel, elle retrouve aujourd’hui sa place légitime de source de profit.
Une maintenance bien organisée permet d’éviter les coûts indirects, liés aux rebuts, aux arrêts de machines non prévus, au recours abusif à la sous-traitance.
Les objectifs de la production et de la maintenance sont communs.
La mise en place de la fonction maintenance nécessite une démarche d’analyse préalable.
Elle implique également l’acquisition de connaissances fondamentales et de compétences spécifiques.
3 - But de la maintenance
Ceux qui assurent la fonction maintenance ont pour but une mission, quelle que soit l’entreprise, d’accomplir toutes les taches nécessaires pour que l’équipement soit maintenu ou établi en en état et ceci afin de :
Ø Permettre une exécution normale des opérations dans les meilleurs conditions de coût, de sécurité et de qualité (c’est le cas de la production);
Ø Obtenir un service dans des meilleurs conditions de confort et de coût ; (c’est le cas des services rendus en général mais surtout des transports, des hôpitaux,…).
Pour remplir cette mission, il faut:
Ø Dépanner les machines, les systèmes pluritechniques et les matériels dans les meilleurs délais et au meilleur coût;
Ø Réparer, réviser, rénover, maintenir en état les machines, les systèmes pluritechniques et les matériels:
C’est la maintenance de fabrication ou la maintenance de production
Ø Réparer et maintenir en état les bâtiments, les engins de transport, le téléphone, les réseaux, les jardins et pelouses, les parkings, la climatisation etc.…
C’est la maintenance générale
Ø Négocier les contrats d’assistance technique et ou de maintenance
Ø
Veiller au respect de ces contrats
C’est la maintenance sous-traitée
4 - Les différentes formes de maintenance
5- Evolution de la maintenance
L'évolution et la complexité des systèmes de production ainsi que le besoin de produire vite et bien ont obligé les industriels à structurer et à organiser les "ateliers d'entretien" ; ils ont surtout créé de nouveaux concepts et de nouvelles manières d'intervenir sur des structures de production
Aujourd'hui, dans tous les secteurs d'activité industrielle, L'ENTRETIEN a laissé place à la MAINTENANCE. Ce changement ne réside pas uniquement dans un changement de dénomination, mais aussi dans un bouleversement complet de la manière de faire et de concevoir ce qui s'appelait "entretien" et que l'on appelle aujourd'hui "maintenance".
Il y a quelques dizaines d'années, les ateliers de production ne disposaient d'aucune structure de maintenance. L'entretien des machines ou des unités de production se faisait par des personnes, spécialisées ou non, sans logistique établie et surtout définie.
La production en séries, la complexité des systèmes et surtout la rentabilité, ont poussé les industriels à créer un domaine et une structure dans l'entreprise appelée : "service Maintenance", qui doit s'entourer d'hommes et de femmes de terrain, dont le spectre des compétences est très large.
Les femmes occupent aujourd'hui, comme les hommes, tous les niveaux de Maintenance, les travaux attachés à ces fonctions n'ayant plus aucun caractère de pénibilité.
Ces hommes et femmes de Maintenance Industrielle pratiquent le même métier, et interviennent sur des problèmes à facettes multiples : électricité, mécanique, électronique, automatisme...
6 - Critères valorisant la maintenance
• La mutation de l’entretien vers la maintenance est accélérée par un certain nombre de facteurs valorisants, tels que :
• Le potentiel d’investissement et de reconstruction des entreprises, qui favorise la dotation en équipements modernes et en moyens de les gérer ;
• La nature du parc à entretenir ; s’il est homogène, standardisé, si les coûts de défaillance sont élevés, alors la maintenance s’avère indispensable ;
• Les contraintes de sécurité imposées à des matériels critiques ;
• La sensibilisation des décideurs aux économies que l’on peut espérer d’une maintenance rationnelle du parc.
Selon l’existence de ces critères, les services maintenance occupent des positions très variables suivant les types d’industrie.
• Position fondamentale pour les centrales nucléaires, les entreprises de transport (métro, aéronautique…) ;
• Position importante pour les entreprises à ‘process’ procédés (en particulier la pétrochimie, avec ses contraintes de sécurité) ;
• Position secondaire pour des parcs matériels disparates, de coût d’arrêt faibles ;
• L’entretien traditionnel étant le mieux adapté aux entreprises sans production série, de structure ‘manufacturière’.
Définition de la maintenance selon l’AFNOR par la norme NF EN 13306 (avril 2001) : Ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de management durant le cycle de vie d’un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise. Bien maintenir, c’est assurer l’ensemble de ces opérations au coût optimal.
Maintenir c'est donc effectuer des opérations qui permettent de conserver le potentiel du matériel pour assurer la continuité et la qualité de la production
2 - Pourquoi la maintenance?
La maintenance est l’une des trois fonctions techniques de l’entreprise, entre le bureau d’études et la production.
Longtemps considérée comme une source de coût et se limitant souvent à l’entretien du matériel, elle retrouve aujourd’hui sa place légitime de source de profit.
Une maintenance bien organisée permet d’éviter les coûts indirects, liés aux rebuts, aux arrêts de machines non prévus, au recours abusif à la sous-traitance.
Les objectifs de la production et de la maintenance sont communs.
La mise en place de la fonction maintenance nécessite une démarche d’analyse préalable.
Elle implique également l’acquisition de connaissances fondamentales et de compétences spécifiques.
3 - But de la maintenance
Ceux qui assurent la fonction maintenance ont pour but une mission, quelle que soit l’entreprise, d’accomplir toutes les taches nécessaires pour que l’équipement soit maintenu ou établi en en état et ceci afin de :
Ø Permettre une exécution normale des opérations dans les meilleurs conditions de coût, de sécurité et de qualité (c’est le cas de la production);
Ø Obtenir un service dans des meilleurs conditions de confort et de coût ; (c’est le cas des services rendus en général mais surtout des transports, des hôpitaux,…).
Pour remplir cette mission, il faut:
Ø Dépanner les machines, les systèmes pluritechniques et les matériels dans les meilleurs délais et au meilleur coût;
Ø Réparer, réviser, rénover, maintenir en état les machines, les systèmes pluritechniques et les matériels:
C’est la maintenance de fabrication ou la maintenance de production
Ø Réparer et maintenir en état les bâtiments, les engins de transport, le téléphone, les réseaux, les jardins et pelouses, les parkings, la climatisation etc.…
C’est la maintenance générale
Ø Négocier les contrats d’assistance technique et ou de maintenance
Ø
Veiller au respect de ces contrats
C’est la maintenance sous-traitée
4 - Les différentes formes de maintenance
L'évolution et la complexité des systèmes de production ainsi que le besoin de produire vite et bien ont obligé les industriels à structurer et à organiser les "ateliers d'entretien" ; ils ont surtout créé de nouveaux concepts et de nouvelles manières d'intervenir sur des structures de production
Aujourd'hui, dans tous les secteurs d'activité industrielle, L'ENTRETIEN a laissé place à la MAINTENANCE. Ce changement ne réside pas uniquement dans un changement de dénomination, mais aussi dans un bouleversement complet de la manière de faire et de concevoir ce qui s'appelait "entretien" et que l'on appelle aujourd'hui "maintenance".
Il y a quelques dizaines d'années, les ateliers de production ne disposaient d'aucune structure de maintenance. L'entretien des machines ou des unités de production se faisait par des personnes, spécialisées ou non, sans logistique établie et surtout définie.
La production en séries, la complexité des systèmes et surtout la rentabilité, ont poussé les industriels à créer un domaine et une structure dans l'entreprise appelée : "service Maintenance", qui doit s'entourer d'hommes et de femmes de terrain, dont le spectre des compétences est très large.
Les femmes occupent aujourd'hui, comme les hommes, tous les niveaux de Maintenance, les travaux attachés à ces fonctions n'ayant plus aucun caractère de pénibilité.
Ces hommes et femmes de Maintenance Industrielle pratiquent le même métier, et interviennent sur des problèmes à facettes multiples : électricité, mécanique, électronique, automatisme...
6 - Critères valorisant la maintenance
• La mutation de l’entretien vers la maintenance est accélérée par un certain nombre de facteurs valorisants, tels que :
• Le potentiel d’investissement et de reconstruction des entreprises, qui favorise la dotation en équipements modernes et en moyens de les gérer ;
• La nature du parc à entretenir ; s’il est homogène, standardisé, si les coûts de défaillance sont élevés, alors la maintenance s’avère indispensable ;
• Les contraintes de sécurité imposées à des matériels critiques ;
• La sensibilisation des décideurs aux économies que l’on peut espérer d’une maintenance rationnelle du parc.
Selon l’existence de ces critères, les services maintenance occupent des positions très variables suivant les types d’industrie.
• Position fondamentale pour les centrales nucléaires, les entreprises de transport (métro, aéronautique…) ;
• Position importante pour les entreprises à ‘process’ procédés (en particulier la pétrochimie, avec ses contraintes de sécurité) ;
• Position secondaire pour des parcs matériels disparates, de coût d’arrêt faibles ;
• L’entretien traditionnel étant le mieux adapté aux entreprises sans production série, de structure ‘manufacturière’.
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