Introduction
Modélisation de la MADA
On suppose les circuits magnétiques non saturés. Les relations entre les flux et les courants sont d’ordre linéaire.
On considère une densité de courant uniforme dans la section des conducteurs élémentaires, l’effet de peau est donc négligé.
Le phénomène d’hystérésis et les courants de Foucault sont négligés.
Les enroulements statoriques et rotoriques sont symétriques et la f.m.m est distribuée sinusoïdalement le long de la périphérie des deux armatures.
On ne tient compte que du premier harmonique d’espace de distribution de force magnétomotrice de chaque phase du stator et du rotor. L’entrefer est d’épaisseur uniforme (constant), les inductances propres sont constantes. Les inductances mutuelles sont des fonctions sinusoïdales de l’angle entre les axes des enroulements rotoriques et statoriques.λ optimale. Une modélisation de la MADA est donc indispensable pour mettre en place une commande adéquate et performante.
Nous avons vu dans le chapitre précédent que pour tirer le maximum de puissance éolienne, la génératrice doit fonctionner à vitesse variable.
Pour cela il faut établir une stratégie de commande permettant d’atteindre un rapport d’avance
Dans cette optique la MADA sera pilotée par les tensions rotoriques afin de nous permettre de maîtriser les puissances produites tant au niveau actif que réactif, ceci sera très utile pour la gestion de l’éolienne.
Le modèle de la MADA est équivalent au modèle de la machine asynchrone à cage. En effet la cage de la machine est assimilée au bobinage triphasé de la MADA. Cependant le rotor de la MADA n’est pas en court circuit et donc les tensions rotoriques ne sont pas nulles.
. Hypothèses
La machine asynchrone comprend une répartition des enroulements et une géométrie très complexe. Par conséquent, pour une analyse tenant compte de sa configuration exacte il est nécessaire d’adopter des hypothèses simplificatrices [9].
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