mercredi 16 février 2011

Techniques de commande de l’onduleur de tension

A l’âge de la révolution des interrupteurs semi-conducteurs de puissance à commutation
très rapide, l’utilisation des convertisseurs de fréquence de type onduleur de tension à MLI,
trouve énormément d'intérêt, en particulier dans l’entraînement des machines à courant
alternatif. Dans la littérature se présentent différentes méthodes de commande de ces
convertisseurs. Parmi elles, deux variantes de commande se distinguent: la MLI sinusoïdale
(SPWM : Sinusoïdal Pulse Width Modulation) et la MLI vectorielle, (SVM : Space Vector
Modulation).
Il est certain que le choix d’une meilleure stratégie de commande d’un onduleur, alimentant
une machine asynchrone triphasée à cage, améliore considérablement les performances du
système.
Dans ce paragraphe, nous allons détailler les deux techniques à MLI, mentionnées cidessus.

 Modulation de largeur d’impulsions sinusoïdale

La technique MLI sinusoïdale est une technique très utilisée en industrie et est
largement passée en revues dans la littérature.
Le principe de cette technique consiste à comparer un signal de référence (modulante) à une
porteuse (figure 2.6). Le signal de référence représente l’image de la sinusoïde qu’on désire à
la sortie de l’onduleur. Ce signal est modulable en amplitude et en fréquence. Quant à la
porteuse, elle définit la cadence de la commutation des interrupteurs statiques de l’onduleur,
c’est un signal de haute fréquence par rapport au signal de référence.



 MLI vectorielle

La technique de modulation vectorielle est une variante de la commande par
modulation de largeur d’impulsion qui se base sur la représentation vectorielle des tensions
triphasées dans un plan diphasé.
Elle est devenue très populaire au cours de ces dernières années, en particulier pour les
applications d’entraînement d’une machine asynchrone.
Avant d’étudier le principe de cette technique, nous présenterons d’abord la notion de
vecteurs d’espace d’un onduleur de tension.

 Vecteurs d’espace d’un onduleur de tension

Nous s’appuyons sur le schéma de la figure (2.6). Pour simplifier l’étude, nous supposons
que :
o La source d’entrée est parfaitement continue.
o La commutation des interrupteurs est instantanée.
o La chute de tension aux bornes des interrupteurs est négligeable.

Les états des interrupteurs, supposés parfaits, est représentés en théorie par trois grandeurs
booléennes de commande Sk (k = a, b, c) telles que [10] :
Sk = 1 : interrupteur en haut est fermé et par conséquent celui en bas est ouvert.
Sk = 0 : interrupteur en haut est ouvert et par conséquent celui en bas est fermé.

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