Avec cette méthode, la variation de vitesse est mesurée par la tension d’induit du moteur (f.c.e.m.). Un circuit de compensation (RI) est nécessaire à cause de la résistance interne du moteur. La précision obtenue pour la vitesse est de 1 à 2% ; la précision devient mauvaise pour les faibles vitesses.
La mesure est prise à partir d’un réseau résistif ou d’une carte électronique d’isolation.
Limitation de courant :
Au démarrage d’un moteur à courant continu, la fcem E=KΦN est nulle. Le courant d’induit absorbé par celui-ci ne se trouve limité que par la résistance d’induit de faible valeur. Ceci se traduit par une surintensité pouvant causer la destruction de la machine.
Pour protéger le moteur contre ces surcharges, un dispositif de commande maintient le courant d’induit en dessous d’une valeur limite. Lorsque la valeur limite est atteinte, les impulsions de gachette sont retardées, entraînant une baisse de tension de sortie du pont redresseur. Cette valeur limite de courant est déterminée en fonction du couple maximal souhaité et de l’intensité maximale autorisée dans le moteur.
Les principales méthodes de mesure de courant sont :
· les transformateurs de courant alternatif ;
· les capteurs à effet Hall ;
· les résistances en série avec l’armature du moteur. Ces dernières sont peu employées, car elles empêchent l’isolation galvanique entre le circuit de commande et celui de puissance.
Ainsi, à la boucle de régulation de vitesse on ajoute une boucle interne de courant, comme le montre ce synoptique.
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