Tel qu’il a été illustré dans la partie portant sur la conversion de l’énergie éolienne, il a été montré que la puissance produite par la turbine dépend de sa vitesse de rotation et de la vitesse du vent. Sachant que la cette dernière n’est guère constante dans la nature, une utilisation à vitesse variable est imposée pour positionner le fonctionnement sur le point optimale de production de la puissance (Figure 1.17).
La MADA devient la solution adaptée à ce genre d’application vu sa capacité à fonctionner dans une large gamme de vitesse. Elle est d’autant plus intéressante dans le cas ou la puissance produite n’est pas écrêtée en atteignant la puissance nominale de la machine. (Figure. 1.18)
A travers la synthèse bibliographique relative à la machine asynchrone à double alimentation nous avons pu noter le rôle de celle-ci et ses avantages par rapport aux autres convertisseurs conventionnels.
La MADA se distingue au plan économique par l’utilisation de convertisseurs de plus faible puissance. Elle a l’avantage d’être flexible d’où le nom de machine généralisée. Le fonctionnement sur les quatre cadrans dans une large gamme de vitesse est l’argument majeur de sa supériorité. Grâce à une commande spécifique cette machine peut être dédiée à l’optimisation des échanges d’énergie d’où son application dans la génération d’énergie éolienne.
La MADA devient une alternative à la machine synchrone ainsi qu’aux autres dispositifs de productions d’énergie électrique dans les réseaux isolés mais aussi en tant que génératrice d’appoint lors des pics de consommations. Car dans le cas des groupes électrogènes le fonctionnement à vitesse variable permet de réduire la consommation du carburant [5].
Etant donné que la structure cherbius avec convertisseur MLI offre une simplicité de fonctionnement et un faible coût de fabrication et de maintenance, nous nous baserons sur cette dernière dans la suite de notre travail.
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