Celle-ci, placée en bout d’arbre du moteur, fournit une tension proportionnelle à la vitesse de rotation. Le régulateur agit pour que cette tension (la vitesse de rotation) soit égale à la tension de consigne. Cette méthode permet d’avoir une très grande précision, de 0,1% pour une variation de charge importante.
La figure suivante montre les différents éléments d’une boucle de régulation utilisant une génératrice tachymétrique.
a/ Circuit à retard :
Le rôle de ce circuit est de transformer un échelon de tension d’entrée en une tension de sortie en forme de rampe. Le circuit se compose d’un intégrateur rebouclé sur un comparateur qui permet de maintenir constante la tension de sortie lorsque celle-ci a rattrapé le niveau de la tension d’entrée. Le circuit permet alors d’avoir des démarrages ou des arrêts progressifs.
b/ Amplificateur d’erreur:
C’est un amplificateur différentiel qui fournit une image amplifiée de la différence de tension entre le signal de consigne et celui de mesure issu de la dynamo tachymétrique.
c/ Le régulateur:
Le régulateur est de type proportionnel, intégral (PI). La partie proportionnelle permet une correction rapide de l’erreur, tandis que la partie intégrale corrige tant qu’il y a une erreur. Cette correction agit sur le circuit d’amorçage.
d/ Le circuit d’amorçage :
C’est un circuit qui permet d’amorcer à un moment bien précis le ou les thyristors qui alimentent le moteur. Ce circuit génère une rampe qui est synchronisée sur le secteur, celle-ci est comparée à la tension provenant du régulateur. La sortie du comparateur permet à un générateur d’impulsions de commander les thyristors avec un angle pouvant varier entre 0°et 180°.L’isolation entre le circuit d’amorçage et les thyristors se fait par transformateur d’mpulsion.
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