samedi 19 février 2011

Modélisation de la génératrice en fonctionnement linéaire

1. Hypothèses


La machine asynchrone, avec la répartition de ses enroulements et sa géométrie, est très complexe pour se prêter à une analyse tenant compte de sa configuration exacte, il est alors nécessaire d’adopter des hypothèses simplificatrices.
On suppose les circuits magnétiques non saturés, et suffisamment feuilletés pour que les pertes fer soient négligeables. Les relations entre les flux et les courants sont d’ordres linéaires.
On considère une densité de courant uniforme dans la section des conducteurs élémentaires, l’effet de peau est donc négligé.
Le phénomène d’hystérésis et les courants de Foucault sont négligés.
Les enroulements statoriques et rotoriques sont symétriques et la f.m.m est distribuée sinusoïdalement le long de la périphérie des deux armatures.

On ne tient compte que du premier harmonique d’espace de distribution de force magnétomotrice de chaque phase du stator et du rotor. L’entrefer est d’épaisseur uniforme (constant), les inductances propres sont constantes. Les inductances mutuelles sont des fonctions sinusoïdales de l’angle entre les axes des enroulements rotoriques et statoriques.
On considère que la machine fonctionne en régime équilibré.

Choix du référentiel


Il est plus intéressant d’écrire les équations dans un référentiel lié soit au stator, soit au rotor, ou au champ tournant, selon les objectifs de l’application.
Dans chacun de ces nouveaux référentiels, les équations de la machine deviennent plus simples que dans le référentiel quelconque.
Nous représentons ci-dessous (Figure 2-5) les schémas équivalents suivant les deux axes pour un référentiel quelconque de vitesse


Figure 2-5 : Schéma équivalent en régime dynamique de la machine asynchrone dans un référentiel
arbitraire : -a- Suivant l’axe d ; -b- Suivant l’axe q.

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