lundi 14 février 2011

LES DIFFÉRENTES FORMES DE MAINTENANCE


1.    GRAPHES DES DIFFERENTES FORMES DE MAINTENANCE
INTRODUCTION
Le choix parmi les différentes méthodes de maintenance entre dans le cadre de la « politique » de maintenance et doit se décider au niveau de la direction du service. Cette politique doit être comprise et admise par les responsables de production.
Ces méthodes doivent être standardisées entre les différents secteurs de l'entreprise.
Ce qui n'exclut pas l'adaptation essentielle de la méthode au matériel, à ses groupes fonctionnels, voire à un organe sensible.
Surtout, l'expérience montre que l'on ne peut pas mettre en œuvre une maintenance préventive efficace et durable s'il n'existe un consensus véritable autour de son application.
1.1.        LES FORMES D'ACTIONS D'UN SERVICE MAINTENANCE
Représentation graphique des différentes formes d'actions possibles.

1.1.        LA COMPLÉMENTARITÉ DES MAINTENANCES CORRECTIVES ET PRÉVENTIVES
a.    Influence sur la charge de travail
Les valeurs sont indicatives relativement à un matériel donné mais les « allures » de courbes obtenues sont générales.
2. LA MAINTENANCE CORRECTIVE
2.1. DÉFINITION
a)  Définition AFNOR (norme X 60-010)
« Opération de maintenance effectuée après défaillance ».
— Synonymie : Mce subie, Mce fortuite, Mce après défaillance,
                         Mce palliative (dépannage),
                         Mce curative (réparation).
La maintenance corrective correspond à une attitude de défense (subir) dans l'attente d'une défaillance fortuite, attitude caractéristique de l'entretien traditionnel.
b)  Graphe
Voir « La maintenance corrective » page      .
c)  Contenu
La maintenance corrective débouche sur deux types d'interventions :
  Les dépannages, c'est-à-dire une remise en état de fonctionnement effectuée in situ, parfois sans interruption du fonctionnement de l'ensemble concerné, ont un caractère « provisoire ».
Ils caractérisent la Maintenance palliative.
  Les réparations, faites in situ ou en atelier central, parfois après dépannage, ont un caractère            « définitif ».
Elles caractérisent la Maintenance curative.
d)   Notion de « niveaux de maintenance »
Le « palliatif» est caractéristique des 1er et 2e niveaux.
Le « curatif » est caractéristique des 3e et 4e niveaux.
Les échanges-standard d'éléments ou de modules sont souvent intermédiaires :
  ils visent à une remise en état « curative » ;
  ils s'effectuent dans des conditions de 1er ou 2e niveau.
2.2. LES DEUX FORMES POSSIBLES DE MAINTENANCE CORRECTIVE
a) Elle existe, seule, en tant que « méthode »
Nous la nommerons dans ce cas « maintenance de catastrophe » ou •< maintenance pompier ».
Elle est caractéristique de l'entretien traditionnel, complétée dans ce cas par « les rondes » (aspect préventif).
Définition : « ne rien faire tant qu'il n'y a pas de fumée ».
Contenu :
  le personnel est en attente d'une défaillance, sa charge de travail est très irrégulière.
  la préparation du travail est envisagée après expertise de défaillance, quand l'urgence la permet
  les pièces de rechange sont recherchées « à la demande ».
Justification, en tant que système de maintenance :
  lorsque les frais indirects de défaillance sont minimes et les contraintes de sécurité faibles ;
— lorsque l'entreprise adopte une politique de renouvellement fréquent du matériel ;
  lorsque le parc est constitué de machines « disparates » dont les éventuelles défaillances ne sont pas critiques pour la production.
b) Elle existe en tant que « complément résiduel » de la maintenance préventive
En effet, quels que soient la nature et le niveau de préventif mis en œuvre, il subsistera inexorablement une part de défaillances résiduelles entraînant des actions correctives.
Etant donné un niveau « économique » de préventif, nous pouvons réduire les frais inhérents aux actions correctives :
  par la prise en compte de la « maintenabilité » (à la conception, à l'achat, par des améliorations)
  par des méthodes de préparation efficaces (prévisions de défaillances, aide au diagnostic, préparations anticipées...),
  par   des méthodes d'intervention rationnelles (échanges-standard, outillage spécifique,...).
c) Evolution de la maintenance corrective
 Après détection d'une défaillance fortuite, en entretien traditionnel, on effectue un dépannage ou une réparation rétablissant la fonction perdue.
En maintenance, nous effectuerons :
  une analyse des causes de la défaillance ;
  une remise en état (dépannage - réparation) ;
  une amélioration éventuelle (« correction ») visant à éviter la réapparition de la panne, ou à minimiser ses effets sur le système ;
  une mise en mémoire de l'intervention permettant une exploitation ultérieure.
Exemple : un roulement est défaillant.
  Entretien traditionnel : on le remplace (échange-standard).
  Maintenance : on cherche à savoir la cause de sa défaillance, la fréquence et la criticité, de façon à éviter sa réapparition (remise en cause du montage, du lubrifiant, des surcharges...) et à minimiser ses effets (surveillance éventuelle par analyse des vibrations...).
Cet exemple est caractéristique de « l'état d'esprit maintenance » des intervenants à la technicité valorisée

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