Il n’existe aucun variateur industriel fonctionnant sur ce principe. Le fonctionnement est rappelé ici pour mémoire.
Comme précédemment, le but est de déplacer le point de fonctionnement.
Concrètement, pour obtenir une variation continue de la vitesse, les résistances additionnelles sont remplacées par un gradateur dont l'effet est une modification de la résistance "apparente".
Les bobines rotoriques sont fermées sur des résistances montées en série avec un gradateur de courant. Ce gradateur permet d’ajuster la valeur efficace des courants rotoriques, faisant ainsi varier le glissement g.
Lorsque le courant rotorique diminue, la situation est équivalente à insérer une résistance plus grande en série avec la bobine du rotor. La résistance équivalente possède une valeur plus grande.
D’après la formule du couple, on voit que le couple au démarrage (g=1) augmente :
Ceci explique les formes de la caractéristique mécanique correspondant à ce régime de fonctionnement.
• Il s'agit d'une "fausse" variation de vitesse: la vitesse de synchronisme (à vide) est inchangée,
• Les pertes Joule rotoriques et dans le rhéostat augmentent quand la vitesse diminue: pour donner une image mécanique équivalente, ce type de variation est comparable à une voiture pour laquelle on ferait varier la vitesse en agissant uniquement sur l'embrayage (donc en localisant les pertes sur un point d'échauffement).
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