Rappelons brièvement les caractéristiques qui différencient ces trois composants.
Les interrupteursLes interrupteurs ne disposent que de deux broches car ils ne contiennent que deux contacts. On dit d’un interrupteur qu’il est “fermé”, ou bien “on”,lorsque ses contacts se touchent, faisant passer la tension appliquée sur l’une de ses broches sur la broche opposée (voir figure 390).
On dit d’un interrupteur qu’il est “ouvert” ou bien “off”, lorsque ses contacts ne se touchent pas, et que par conséquent le flux du courant est interrompu (voir figure 390).
Dans n’importe quel appareil, que ce soit une radio, un amplificateur ou une télévision, on trouve un interrupteur destiné à couper ou à appliquer la tension d’alimentation au circuit.
Les inverseursLes inverseurs ont 3 broches car ils contiennent trois contacts.
En agissant sur le levier de commande, on ouvre un contact qui automatiquement ferme le contact opposé ou viceversa (voir figure 389).
En reliant un inverseur comme sur le schéma de la figure 391, on pourra éteindre l’ampoule A et allumer l’ampoule B ou vice-versa.
On trouve également dans le commerce des doubles inverseurs contenant deux inverseurs séparés (voir figure 387).
Les commutateursLes commutateurs se différencient des interrupteurs et des inverseurs car ils sont munis d’un axe sur lequel est fixé un curseur. En faisant tourner l’axe, donc le curseur, on ferme l’un après l’autre les contacts qu’ils contiennent.
On peut trouver des commutateurs à un ou à plusieurs curseurs et avec différents contacts :
Les commutateurs rotatifs 1 circuit -12 positions (voir les figures 392 et 395) disposent d’un seul curseur qui se ferme sur un seul des 12 contacts externes.
Les commutateurs rotatifs 2 circuits - 6 positions (voir les figures 393 et 396), disposent de 2 curseurs (voir A et B) qui se ferment sur 6 contacts.
En fait, l’indication “2 circuits” sert à indiquer que ce commutateur est composé de 2 circuits munis de 6 contacts.
Les commutateurs 3 circuits - 4 positions (voir les figures 394 et 397) disposent de 3 curseurs (voir A, B et C) qui se ferment sur 4 contacts. En fait, l’indication “3 circuits” ser t à indiquer que ce commutateur est composé de 3 circuits, tous munis de 6 contacts.
Les commutateurs 4 circuits - 3 positions (voir figure 398) disposent de 4 curseurs (voir A, B, C et D) qui se ferment sur 3 contacts. En fait, l’indication “4 circuits” sert à indiquer que ce commutateur est composé de 4 circuits, tous munis de 3 contacts.
Les commutateurs 6 circuits - 2 positions
(voir figure 399) disposent de 6 curseurs (voir A, B, C, D, E et F) qui se ferment sur 2 contacts. L’indication “6 contacts” sert à indiquer que ce commutateur est composé de 6 circuits, tous munis de 2 contacts.
Etant donné que sur le corps des commutateurs rotatifs à plusieurs “circuits”, les contacts sur lesquels les curseurs se ferment ne sont jamais indiqués, nous avons représenté chaque circuit par un dessin. En cas de doute, vous pourrez repérer chaque contact à l’aide d’un multimètre réglé sur la position “ohmmètre”.
Outre les commutateurs rotatifs, il existe d’autres commutateurs appelés “digitaux” munis d’une fenêtre dans laquelle apparaît un chiffre de 0 à 9 (voir figure 400).
Pour changer ce chiffre, il suffit de tourner le petit bouton cranté qui se trouve sur leur corps ou d’appuyer sur les boutons “+” et “–”.
En appuyant sur le bouton “+”, le chiffre de la fenêtre augmente d’une unité, tandis qu’en appuyant sur le bouton “–”, le chiffre diminue d’une unité.
Ces commutateurs peuvent être de type “décimal” ou de type “binaire”.
Les commutateurs “décimaux” possèdent 11 pistes en cuivre sur leur verso (voir figure 401), numérotées de 0 à 9 et également indiquées par la lettre C.
La lettre C est la broche du curseur, donc en tournant le bouton cranté ou en appuyant sur les boutons placés à l’avant, on fermera la broche C avec les pistes numérotées 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, et 9.
Les commutateurs décimaux peuvent être comparés à un simple commutateur rotatif “1 circuit - 10 positions”.
Les commutateurs binaires se différencient des commutateurs décimaux car ils n’ont que 5 pistes en cuivre (voir figure 402), numérotées 1, 2, 4 et 8 et indiquées par la lettre C.
La lettre C correspond toujours à la broche du curseur, et donc, en tournant le bouton cranté ou en appuyant sur les deux boutons placés à l’avant, on fermera la broche C avec l’une ou plusieurs des pistes numérotées 1, 2, 4, et 8.
En fait, en tournant le curseur sur les dix positions, de 0 à 9, on fermera ces contacts :
chiffre 0 = contact C ouvert chiffre 1 = contact C fermé sur 1 chiffre 2 = contact C fermé sur 2 chiffre 3 = contact C fermé sur 1+2 chiffre 4 = contact C fermé sur 4 chiffre 5 = contact C fermé sur 1+4 chiffre 6 = contact C fermé sur 2+4 chiffre 7 = contact C fermé sur 1+2+4 chiffre 8 = contact C fermé sur 8 chiffre 9 = contact C fermé sur 1+8
Comme vous pouvez le remarquer, le curseur de ce commutateur binaire se commute sur un ou plusieurs contacts
1, 2, 4 et 8, de façon à obtenir une valeur égale à la somme du nombre qui apparaît dans la fenêtre.
Donc, si le chiffre 3 apparaît dans la fenêtre, le curseur sera immédiatement commuté sur les pistes 1+2 pour pouvoir obtenir la valeur 3. Si le chiffre 2 apparaît, le curseur sera seulement commuté sur la piste 2.
Si le chiffre 7 apparaît, le curseur sera commuté sur les pistes 1+2+4 pour pouvoir obtenir la valeur 7. Si le chiffre 9 apparaît, le curseur sera commuté sur les pistes 1+8 pour pouvoir obtenir la valeur 9.
Ce commutateur spécial est normalement utilisé dans de nombreux montages digitaux et vous découvrirez vousmême, lorsque l’on vous les présentera, combien ils permettent de résoudre de nombreux problèmes.
Bon rappel. Parfait.
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