Les moteurs asynchrones, appelles moteur à induction, sont pratiquement tous des moteurs triphasés. Ils sont basés sur l’entraînement d’une masse métallique par l’action d’un champ tournant,[4].
Les moteurs asynchrone triphasé sont des convertisseurs electro-magnétique qui
transforment l’énergie électrique fournie par le réseau en énergie mécanique dans la vitesse de
rotation N pour une fréquence donné ‘F’ dépend de la charge [5]
Les moteurs asynchrones comportant deux armateurs coaxiales à champ tournant, l’une est fixe (c’est le stator) et l’autre mobile (c’est le rotor), [4] .
III.1. Le Stator :
Il est appelé inducteur ou primaire, il est fixé au bâti et former d’une carcasse ayant l’aspect général d’un cylindre creux, à l’intérieur duquel se trouve le circuit magnétique composé d’un empilage de tôles ayant la forme de couronnes circulaire a leur périphérique interne, ces tôles comportent un certain nombre d’encoches régulièrement réparties qui, par suite de l’empilage créent des rainures, ou sont logés des faisceaux du bobinage.
La figure (I-2) représente un stator comporte un bobinage triphasé, dont chaque phase ne comporte qu’une bobine occupant deux encoches diamétralement opposées, les trois phases sont identiques mais décalées entre elle de 2π/3.
Cet enroulement (bobines), est alimenté en triphasé par l’intermédiaire de la plaque aborne ce qui permet de l’alimenter en étoile ou en triangle, et possède p pair de pôles, [5].
Les courants alternatifs dans le stator créent un champ magnétique B 1 tournant à la pulsation de synchronisme : [6]
III.2. Le Rotor :
Le rotor n’est lié électriquement à aucune source d’énergie. (ni continue, ni alternative) ce qui simplifie beaucoup sa construction on distingue deux type de rotor,[4].
III.2.1. Le Rotor en cage d’écureuil :
La partie électrique du rotor est constituée des barres conductrices en cuivre placées dans les encoches rotoriques. Elles sont mises en court circuit permanent par deux anneaux de court-circuit.
Un autre procédé de fabrication consiste à mouler le circuit électrique rotorique en coulant de l’aluminium dans les encoches fermées aménagées dans le circuit magnétique. L’intérêt essentiel de ce procédé est la grande robustesse du rotor, une fabrication aisée et un faible coût de réalisation pour des machines sans pratiquement de moins d'entretien. (Figure I.4).
Dans le cas des rotors a cage d'écureuil, les encoches peuvent être semi-ouvertes ou fermées. Les enroulements sont constitués de barres court-circuitées par un anneau terminal placé à chaque extrémité du rotor. Les conducteurs sont généralement réalises par coulage d'un alliage d'aluminium, ou par des barres massives de cuivre où, a l'occasion, en laiton préformées et frettés dans les tôles du rotor. Il n'y a généralement pas, ou très peu, d'isolation entre les barres rotoriques et les tôles magnétiques. Leur résistance et suffisamment faible pour que les courants ne circulent pas dans les tôles, sauf lorsqu'il y a une rupture de barre.
III.2.2. Rotor à bagues :
Ce rotor à pôle lisse comporte dans ces rainures un enroulement identique à celui du stator, les trois phases sont branchées en étoile ce qui permet d’insérer un rhéostat dans leur circuit, ce rhéostat qui est mise en marche normale et permet d’assurer des meilleures conditions de démarrage.
Signalons que, si le nombre des pôles du rotor est obligatoirement le même, que celui de stator, le nombre de phases peut être déférent. Cependant, il n’est pas intéressant pour un moteur à bague d’augmenter le nombre des phases du rotor car il faudrait augmenter le nombre des bagues et des balais, [4].
III.3.Les organes mécaniques :
La carcasse sert de support, elle joue le rôle d’enveloppe et assure la protection contre l’environnement extérieur.
L’arbre est un organe de transmission. Il comprend une partie centrale qui sert de support au corps du rotor et un bout d’arbre sur lequel est fixé un demi accouplement. Il est généralement constitué en acier moulé ou forgé, son dimensionnement est fonction des efforts de flexion (force centrifuge qui s’exerce sur lui, attraction magnétique radiale, etc…), des efforts radiaux et tangentiels dus aux forces centrifuges, des efforts de torsion (couple électromagnétique transmis
en régime permanent, transitoire). Il est supporté par un ou plusieurs paliers. Ces paliers soutiennent le rotor et assurent la libre rotation. Le second palier est libre pour assurer les dilatations thermiques de l’arbre. Une isolation électrique de l’un des paliers assure l’élimination des courants dans l’arbre dû aux dissymétries des réluctances du circuit magnétique. Ils sont généralement à roulements pour les machines de petite et moyenne puissance.
III.4. Entrefer :
L’entrefer est l’espace entre le stator et le rotor. [7]
IV. Symboles:
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