Nous avons étudié précédemment l’évolution du courant I_pv, de la tension V_pv et surtout de la puissance P_pv délivrée par le générateur photovoltaïque.
Dans ce qui suit, nous effectuerons une comparaison entre la puissance de la source P_pv et celle de la charge P_ch, dans les trois types de liaisons.
Tout d’abord, nous considérons que V_ch est prise au borne de la charge RE, ensuite, elle est prise aux bornes de la charge RLE.
Les résultats de simulation sont donnés respectivement sur les figures 3. 16 et 3.17.
En liaison directe, la puissance délivrée par le générateur est transmise à la charge. Une diminution de l’éclairement induit une diminution de la puissance du générateur et par suite celle de la charge.
Pour la liaison à travers un hacheur à rapport cyclique fixe, nous remarquons que la puissance de charge a diminué (à peu près 20W) alors que la puissance délivrée par le générateur est pratiquement aux alentours de 25W. La réponse du système est encore plus lente (régime transitoire lent).
En intégrant une commande MPPT analogique, l’allure de P_ch suit celle de P_pv. La puissance délivrée par le générateur est presque totalement transmise. Avant d’appliquer la perturbation liée à l’éclairement, la puissance délivrée est à peu près égale à 46W alors qu’elle était de 35W en liaison directe. De même, la puissance transmise à la charge est de 40W environ. Après perturbation, l’écart entre les deux puissances ne dépasse pas les 3 W. En effet, cet écart est lié aux imperfections des composants (paramètres de l’IGBT et caractéristiques réelles des composants) vu que le simulateur Psim utilise directement des composants avec leurs propriétés réelles.
De même que ceci explique la discontinuité de fonctionnement pour la charge RLE (Fig. 3. 17).
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