dimanche 17 avril 2011

LA COMMANDE VECTORIELLE DIRECTE ET INDIRECTE

Dans la commande vectorielle directe on effectue une régulation du flux qui nécessite la connaissance de celui-ci, alors que dans la commande vectorielle indirecte, on s’affranchit de la connaissance de ce flux en faisant quelque approximation.[12]

1. Commande vectorielle directe :
Cette méthode nécessite une bonne connaissance du module du flux et sa phase ; celle–ci doit être vérifiée quelque soit le régime transitoire effectué. Il faut donc procéder à une série de mesures disponibles au sein du processus.
 Ce mode de contrôle est ainsi appelé parce qu’une régulation du flux statorique s est introduite par une boucle de contre  réaction nécessitant la mesure ou l’estimation de ces variations. Dans son essence, la commande vectorielle directe doit être réalisée par la
mesure du flux qui nécessite l’utilisation du capteur placé dans l’entrefer de la machine, opération généralement délicate à réaliser.

Afin d’accéder à  l’information concernant l’amplitude et la phase du flux il faut utiliser des capteurs « à effet hall précédemment placé sous les dents du stator » .Il sont mécaniquement fragiles et ne peuvent pas travailler dans les conditions sévères telles que le vibration et les échauffement excessifs. Les signaux captés sont entachés des harmonies et leur fréquence varie avec la vitesse ce qui nécessite des filtres ajustables automatique.[10]
.2. Commande vectorielle indirecte : 
Cette méthode est ainsi appelée car on ne fait pas appel à une boucle de régulation du flux, et par conséquent elle ne nécessite pas l’utilisation du capteur ou d’estimation du flux statorique.
Dans cette commande le vecteur du flux est estimé à partir de la mesure des courants rotorique et de la vitesse du rotor ( W ), en se basant sur les équations du circuit rotorique du moteur asynchrone dans un système de référence  tournant en synchronisme avec le vecteur du flux statorique.
L’inconvénient majeur de cette méthode est la sensibilité de l’estimation en vers la variation des paramètres de la machine due à la saturation magnétique et la variation de température surtout pour la constante de temps rotorique Tr. La commande est basée  sur l’inversion des d’équation.[10]
En considérant le couple Ce =Cr et le flux statorique s comme référence de commande.
Le système (3-5) et (3-6) donne  les équations de commande de la MADA alimentée en tension. Il est remarqué que  les équations de tension sont couplées par l’existence du courant Iqr  dans l’expression de tension Vdr et par l’existence du courant Idr dans l’expression de la tension Vqr
3. Bloc de défluxage :
Les opérations à toutes vitesse caractérisant le fonctionnement de la MADA sont réalisées par un bloc de défluxage figure (3-2). Ce  dernier est défini par la fonction non linéaire suivante :
Figure. (3-2) bloc  de défluxage

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