Le rotor de la machine attaque un redresseur à diodes (Pont PD3). La sortie de celui-ci est reliée (pôles croisés) via une inductance de lissage L à la sortie d’un redresseur contrôlé à thyristor (Pont PD3) fonctionnant en mode onduleur assisté (α> 90°). Cet onduleur est alimenté à partir du réseau triphasé par l’intermédiaire d’un transformateur de rapport de transformation K2.
La machine asynchrone étant équivalente à un transformateur à champ tournant, on pourra écrire :
La cascade est qualifiée d’hyposynchrone car elle procure Ω<Ωs.
La valeur moyenne de tension délivrée par le pont à diode est :
La valeur moyenne de tension délivrée par le pont à thyristors :
La structure impose l’égalité des valeurs moyennes, d’où :
On voit bien que l’angle de retard α permet de contrôler le glissement et par la suite la vitesse de la machine.
Pour α=90° g=0 et Ω=Ωs (synchronisme).
Pour Remarque :
· La cascade ne peut démarrer seule : il est nécessaire de prévoir un dispositif annexe de démarrage par résistances rotoriques.
· Les pertes joule au rotor ne sont plus dissipées dans les résistances rotoriques mais récupérées par le réseau. En effet, le pont à thyristor fonctionne en onduleur assisté et transmis l’excès d’énergie rotorique au réseau.
· On parle également de cascade hypersynchrone procurant un fonctionnement en hypersynchronisme (Ω>Ωs).
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