mercredi 16 février 2011

Système d'alimentation d'une machone a synchrone

L'alimentation du MAS est constituée de deux étages qui sont connectés l’un à
l’autre par un circuit intermédiaire constitué d’une inductance et/ou d’un condensateur. Le
premier étage, alimenté par un réseau triphasé, est un redresseur et le deuxième étage est
un onduleur de tension. La source d'alimentation triphasée est supposée symétrique,
d’une tension à amplitude et fréquence, imposées et constantes. Le redresseur et le filtre
de tension doivent être dimensionnés convenablement afin de les associer à l'onduleur de
tension alimentant la MAS.
La figure (2.1) illustre le schéma synoptique d’une MAS à vitesse variable et de son
alimentation.





Modélisation du redresseur triphasé double alternance à diodes
Ce type de redresseur comporte trois diodes à cathode commune (D1, D2 et D3)
assurant l'aller du courant Id, et trois diodes à anode commune (D’1, D’2 et D’3) assurant le
retour du courant Id. Il est schématisé par la figure (2.2).

Si l'effet de l'empiètement anodique est négligé, la valeur instantanée de la tension redressée
peut être exprimée par [8] :

La tension redressée aura la forme schématisée par la figure (2.3).


Cette tension redressée est assez ondulée, ce qui nécessite une opération de filtrage.
1.3.3 Modélisation du filtre
Afin de réduire le taux d'ondulation de cette tension redressée, on utilise un filtre
passe bas (LC), schématisé par la figure (2.4)


Pour dimensionner ce filtre, on doit placer sa fréquence de coupure au dessous de la
fréquence de la première harmonique de Ud (t). Cette condition nous permet de déterminer L
et C.
1.3.4 Modélisation de l’onduleur de tension
Un onduleur de tension triphasé dont les composants semi-conducteurs contrôlables
sont des transistors ou des thyristors GTO, est le coeur de l'organe de commande de la MAS. Il
peut être considéré comme un amplificateur de puissance. Il est constitué de trois bras de deux
interrupteurs pour chacun. Pour chaque interrupteur, une diode de récupération est montée en
tête-bêche avec le semi-conducteur contrôlable.
Pour assurer la continuité des courants alternatifs et éviter le court-circuit de la source, les
interrupteurs K1 et K4, K2 et K5, K3 et K6 doivent être contrôlés de manière
complémentaire.
Le schéma structurel d'un tel convertisseur statique alimentant le stator de la MAS est
illustré par la figure (2.5).
L’élément de base intervenant dans toute structure d’onduleurs de tension est une cellule de
commutation comprenant une paire d’interrupteurs réversibles en courant (K1, K4).
Pour la mise en oeuvre de la conversion continu-alternatif, cette cellule est une structure
minimale ne permettant l’obtention que de deux valeurs de tension (0 et Vdc). D’une façon
générale, il existe deux moyens d’action pour réaliser cette conversion :
o Le premier s’appuis sur l’utilisation directe de la cellule de base et consiste à régler la
fréquence et la durée des interconnections de la source avec la sortie. Il est donc plutôt
temporel et débouche sur les techniques de modulation de largeur d’impulsion.
o Le second revient à contrôler l’amplitude (réglage par niveau) [9].

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